Vous souhaitez faire grandir vos économies pour une utilisation à court, moyen ou long terme : le conseiller en gestion de patrimoine est celui qui vous accompagnera pour cette mission. Ses recommandations ne se limitent pas seulement à faire développer votre épargne, mais aussi à identifier les risques par rapport aux changements divers qui s’opèrent au fil du temps, et par conséquent, par la mise en place des actions correctives y afférentes.
Se faire conseiller pour la constitution de son patrimoine
La constitution du patrimoine se fait à n’importe quel âge. Celui-ci peut démarrer dès le jeune âge de l’individu lorsqu’il crée par exemple son compte épargne pour la première fois pour y placer ses économies.
Les spécialistes recommandent de ne pas laisser de l’argent dormant et de les investir dans deux ou trois produits de placements diversifiés, en accord avec le profil de son titulaire. Cela afin de bâtir un patrimoine équilibré et rentable, et totalement réalisé sur mesure.
Plusieurs critères entrent alors en jeu avant de placer ces économies dans des produits d’investissement, sachant qu’il en existe une multitude sur le marché et qu’ils ont tous leurs propres particularités : rendement, risques, volatilité, etc.
Après analyse du profil de l’investisseur, le CGP sélectionne les meilleurs actifs qui conviennent à ce dernier et ce, après avoir réalisé des simulations pour chacun d’eux.
Obtenir des recommandations pour un patrimoine issu d’une transmission
Le décès d’un proche s’accompagne de la transmission de son patrimoine à ses héritiers. Dans ce cas, il ne s’agit plus vraiment de la constitution volontaire d’un patrimoine, puisqu’il est plus ou moins subi – bien que l’héritier ait le droit de renoncer à la succession. Ce patrimoine en effet a été créé suivant le profil de son titulaire précédent et non de ses successeurs.
Le rôle du CGP est donc d’en réaliser un inventaire, une évaluation et un diagnostic. Celui-ci peut d’ailleurs se composer non seulement d’actifs mais aussi des dettes de son titulaire, qu’il appartient au successeur de s’en acquitter. Une fois ces étapes réalisées, ce dernier décide s’il souhaite hériter du patrimoine ou s’il y renonce.
S’il accepte l’héritage, des mesures seront prises afin de l’adapter à sa propre situation. Par exemple, l’immobilier locatif et les œuvres d’art ou encore les biens de valeur sont générateurs de rendement et même de plus-value. Il en est de même pour le capital d’une assurance-vie ou d’un compte bancaire à vue. À l’inverse, les produits de placement tels que les actions, les obligations ou encore les divers titres de propriété peuvent générer des pertes éventuelles en capital et ne conviennent pas toujours à tous types d’investisseurs. Leur revente est, dans ce cas, conseillée et de préférence sous les meilleures conditions et au moment adéquat – suivant les conseils du CGP.
Se faire guider pour transmettre son propre patrimoine
Les biens et les possessions de l’individu lui-même seront appelés à être transmis un jour ou l’autre : de son vivant ou après la succession. C’est toujours au CGP de l’orienter sur les différentes solutions à adopter par rapport à l’importance du patrimoine et à la complexité de la composition familiale par exemple. Pour avantager ses héritiers, il convient d’effacer toutes les dettes avant la succession et de céder progressivement ses biens de son vivant. Ainsi, les proches profitent d’un allègement fiscal.
Plusieurs modes de transmission peuvent être préconisés : la donation entre époux, la donation simple ou la donation-partage pour les enfants, le don manuel, le présent d’usage ou encore la donation par démembrement. Il est tout à fait possible de donner en échappant aux droits à payer en s’y prenant tous les 15 ans.