Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), sous son ancien acronyme SMIG, salaire interprofessionnel garanti est un salaire minimum établi en France pour protéger les travailleurs. Il est formellement interdit de payer un individu un salaire inférieur à ce smic net.
La création du SMIG
La loi du SMIG a été instaurée le 11 février 1950 suite à des années de blocage sur les salaires. C’est un projet qui a été mené par le gouvernement Bidault malgré quelques protestations. Au départ cette loi a été établie par décret en conseil des ministres. Il était évalué en fonction du revenu d’une personne célibataire qui résidait à Paris. C’est le salaire minimum que puisse recevoir un individu ayant réalisé un travail et dans un durée bien déterminée. En 1952, avec la hausse des matières premières et avec l’influence des syndicats, le gouvernement Pleven qui a succédé à celui de Bidault adopte une politique d’indexation du Smig sur la hausse des prix.
Les évolutions du smic
Des années après, en 1970, le SMIG est transformé pour devenir SMIC. Le SMIG permettait aux personnes d’avoir le minimum pour survivre. Alors que le SMIC de son côté tente de rapprocher ce salaire minimum au salaire moyen des français, présentant plus d’avantages. Le calcul se fait en prenant en considération de la hausse des prix et l’augmentation du salaire moyen. Au cours des années le SMIC a évolué considérablement. C’est le cas de la crise en 1982 lorsque les salaires sont bloqués pendant des mois. Aussi le principe des 35 heures a conduit à une progression de 11% de la valeur du SMIC. Dans les années 2000 plus précisément en 2006 et 2007 le SMIC s’est stabilisé. Mais en 2012 avec des réformes menées par le gouvernement conduit à la hausse du SMIC.